LE BRÉSIL EN 4 RÉGIONS
RIO & ses alentours – Salvador de Bahia & le Nordeste – L’Amazonie – Les chutes d’Iguazu & le Pantanal
Rio de Janeiro
Au départ de France, Air France propose des vols directs quotidiens vers Rio. La TAM, via Sao Paulo et Tap Portugal, via Lisbonne. A noter que la TAM possède le meilleur réseau des vols domestiques au Brésil.
Parmi d’autres compagnies locales, GOL et AZUL proposent également des vols domestiques au départ de Rio vers la majorité des villes brésiliennes. Le quartier historique de Rio, appelé « Centro » et accessible par métro direct au départ de la Zone Sud où sont situés les meilleurs hôtels. Parmi les points emblématiques du Centro historique de Rio :
- La Praça XV – face à la baie de Guanabara, cette place rassemble les bâtiments coloniaux de la ville : le Palais impérial devenu un centre culturel d’intérêt (entrée gratuite), l’ancienne cathédrale de Rio construite au XVIIIe siècle. Au départ de la place XV, promenade à pied à travers des petites rues bordées de bâtiments du XIXe siècle qui gardent les souvenirs du Rio historique. A voir : l’ancienne Douane et le monastère de Sao Bento, joyaux colonial de l’Amérique Latine (XVIIe siècle).
- La Cinelândia – grande place centrale où se dressent l’Opéra art-nouveau (Theatro Municipal), la Bibliothèque nacionale et le musée des Beaux-Arts, ces deux derniers construits au début XIXe siècle.
- La Lapa et le centre d’affaires – Toujours animés, ces quartiers se composent de bâtiments contemporains et d’autres anciens. Lapa est le vieux quartier bohème des années 30 de nouveau en vogue grâce à la restauration des vieux immeubles et à des bars et restaurants typiques fréquentés par des « cariocas », les habitants de Rio. C’est là que des cabarets comme « Carioca da gema » et « Rio Scenarium » proposent de la bonne musique brésilienne pour écouter et pour danser. De jeudi à samedi soir, il vaut mieux réserver sa place car c’est un point de rencontre de tous les « cariocas », tous âges confondus…
Autour de la Lapa, des monuments religieux importants sont à visiter : le Couvent de Santo Antonio, l’église de Sao Francisco de la Penitência et la gigantesque Cathédrale de Rio, inaugurée en 1976 et qui peut abriter plus de 3000 personnes.
La Praça Maua et la zone portuaire – quartier en pleine rénovation et qui mélange bâtiments historiques et modernes. La vue sur la baie est d’une grande beauté et sur la place deux musées viennent d’être inaugurés le MAR (musée de la ville) et le musée d’Amanha (le musée du futur).
Les lieux emblématiques :
- Corcovado où se dresse la plus grande statue du Christ Rédempteur du monde – 33m de haut – est accessible par un funiculaire au départ du quartier de Cosme Velho.
- Au cœur de la forêt de Tijuca, réserve de la faune et de la flore de Rio, le sommet du Corcovado offre la vue en 360° du site exceptionnel de Rio en montages et mer.
- Entre la forêt de Tijuca et le quartier historique, on peut traverser le vieux quartier de Santa Tereza avec ses demeures des riches familles traditionnelles.
- Le joli musée de la Fondation Castro Maia expose les aquarelles de Jean Baptiste Debret, précieux documents du Rio colonial.
- Pain du Sucre – avant de monter ce rocher par crémaillère, une promenade tout autour mérite le détour.
Connu comme « pista Claudio Coutinho », un sentier long de 2 km ouvert dans la végétation épaisse et qui longe l’océan. Nombreux oiseaux et singes y habitent. Ce sentier ouvert au public a été l’ancien lieu d’entrainement de l’équipe de football brésilienne… Du haut du Pain du Sucre, vue panoramique sur la baie de Guanabara, le centre historique et la plage de Copacabana. En milieu d’après-midi semble le meilleur moment pour visiter le site et y rester jusqu’aux crépuscule.
Deux autres conseils pour découvrir la baie de Guanabara dont le site est classé dans le patrimoine de l’Unesco : croisière dans la baie et visite de Niteroi, la ville face à Rio, pour laquelle Niemeyer à crée un magnifique musée d’art contemporain. La vue de Rio du musée est sublime !
La Zone Sud
Entre montagnes, la lagune Rodrigo de Freitas et l’océan Atlantique, une frange de terre abrite les quartiers huppés de Rio : Copacabana, la cosmopolite et les élégants Ipanema et Leblon où hôtels, restaurants et bars côtoient les immeubles résidentiels. A noter que les avenues face aux plages deviennent piétonnes tous les dimanches. C’est un autre point de rencontre des habitants des quartiers pour une promenade à pied ou à vélo.
Pour le shopping les rues principales sont rua Nossa Senhora de Copacabana dans le quartier du même nom pour des souvenirs à prix économiques et rua Visconde de Piraja, à Ipanema, pour les bijoux et designer brésiliens. Dans ce quartier tous les dimanches un marché d’artisanat, appelé « mercado hippie » a lieu sur la place General Osorio. A Copacabana, se trouvent aussi les meilleures « churrascarias » de la ville. Ce sont les restaurants dont raffolent les cariocas et pas seulement eux… car une grande variété de viandes est servie à volonté.
A Leblon se situent la meilleure plage de la ville et la rue Dias Ferreira où les petits restaurants, bars attirent la jeunesse dorée de Rio notamment de jeudi à dimanche…
AUX ALENTOURS DE RIO
Pétropolis
BUZIOS
Vers le Nord de Rio, Buzios est l’ancien village de pêcheurs rendu célèbre par Brigitte Bardot dans les années 60. Les nombreuses plages de sable doré et l’animation trépidante des restaurants et bars font de cette station balnéaire un lieu agréable et festif pour quelques jours de repos rythmés par les plaisirs de la mer.
La Côte Verte
Vers le sud de Rio par une très belle route de montagne longeant la baie d’Angra dos Reis, ponctuée d’îles. La meilleure période pour s’y rendre est sans doute de mai à septembre, la saison sèche. Premier arrêt à Angra dos Reis dont la rue principale, rua do Comércio, possède églises et bâtiments des époques coloniale et impériale. Mais Angra est surtout une station balnéaire huppée et nombreux hôtels et resorts de qualité se sont installés sur le littoral.
Au départ d’Angra, à bord de catamarans on peut accéder en 45 minutes à Ilha Grande, la plus grande île de la baie et célèbre pour la beauté de ses plages encore sauvages et les splendeurs de la nature. C’est un lieu privilégié pour réaliser des promenades, des randonnées et des treks faciles ou exigeants. Des belles promenades en bateau sont également possibles au départ d’Abraao, le petit village d’Ilha Grande.
PARATI
A une heure d’Angra, Parati enchante par sa situation privilégiée entre montagnes couvertes de « mata-atlântica » et mer tranquille qu’on peut sillonner en bateaux de croisière (départs quotidiens) ou en petits bateaux de pêcheurs. Le village est sublime et garde intact son plan urbain des époques coloniale et impériale.
Parati a été un port important jusqu’au milieu du XIXe siècle quand le village a perdu sa valeur et est tombé dans l’oubli. Sa décadence économique l’a sauvé et aujourd’hui Parati reste un bel exemple de l’architecture d’autrefois : maisons basses et à étages avec balcons en fer forgé ; quatre églises dans le style baroque rococo.
L’église de Santa Rita, inaugurée en 1722, abrite un petit musée d’art sacré qui raconte la ferveur mystique du village. Nombreuses fêtes religieuses font parties du calendrier d’événements de Parati dont le « Divino » – Pentecôte.
LES VILLES HISTORIQUES
DE MINAS GERAIS
Pour les amateurs d’histoire et d’art, pour tous ceux qui adorent les cités anciennes, les villes de Minas Gerais, toutes appartenant à la « estrada real » de l’or, la route des mines exploitées pendant le Brésil colonial, sont des endroits de rêve. On ajoute au plaisir culturel le plaisir gastronomique car le Minas est reconnu par sa cuisine riche et savoureuse.
Le point de départ pour accéder aux villes de Minas est l’aéroport de Belo Horizonte distant par avion de Rio ou de Salvador de Bahia d’environ 2 heures. Un itinéraire à travers les villes historiques se conçoit par voiture. Les distances sont d’environ 3 heures entre les villes.
Ouro Preto, classée au patrimoine de l’humanité de l’Unesco. Deux jours complets au minimum pour bien découvrir l’ancienne Vila Rica, capital de l’or au Brésil du XVIIIe siècle. Les rues pavées qui grimpent jusqu’à la place Tiradentes, cœur battant de la ville, sont bordées de demeures et d’églises décorées avec faste. Ouro Preto témoigne du style baroque au Brésil dont le plus important artiste est sans conteste l’Aleijadinho, architecte, sculpteur.
A visiter l’église de Sao Francisco de Assis, la Matriz de Notre Dame du Pilar et l’église de Santa Efigência dos Pretos, cette dernière construite par et pour les esclaves africains, nombreux dans la région pour le travail dans les mines d’or. Le musée da Inconfidência domine la place Tiradentes et est installé dans l’ancienne mairie et prison de la ville. Ce musée abrite des œuvres majeures d’Aleijadinho et d’Ataide (grand peintre de l’époque coloniale) et également des souvenirs de la révolte pour l’indépendance menée par Tiradentes et durement anéantie par la couronne portugaise.
Congonhas do Campo, à 1h par la route d’Ouro Preto et à 1h3O de Belo Horizonte, est une halte incontournable pour bien saisir le baroque religieux brésilien. Au sommet d’une colline, la Basilique de Bom Jésus de Matosinhos embellie par l’esplanade des prophètes, chef d’oeuvre du Aleijadinho est classée au patrimoine de l’humanité de l’Unesco. Devant la Basilique, des chapelles contenant les scènes principales de la passion du Christ à travers des sculptures en grandeur nature font également partie de l’héritage artistique laissé par Aleijadinho.
Tiradentes, à deux heures d’Ouro Preto, reste une délicieuse bourgade du XVIIIe siècle dont le plan urbain et le patrimoine architectural se maintient parfaitement intact. Des nombreuses fontaines de l’époque coloniale ponctuent places et coins de rues ajoutant un charme particulier à la ville. Le développent touristique de Tiradentes a apporté quantité d’antiquaires et de boutiques d’artisanat régional de qualité. A chiner surtout les statues en bois des « lions de Tiradentes ».
A ne pas manquer :
- L’église de Santo Antonio, XVIIIe siècle, surplomblant la ville est la dernière œuvre du Aleijadinho. Magnifique intérieur avec décoration en or très riche, dans un style baroque rococo.
- Musée du Padre Toledo, récemment restauré, est installé dans l’ancienne maison du Père Toledo, l’un des participants de la révolte contre les portugais en 1792. Ce sont 18 pièces qui racontent l’art de vivre de Minas pendant la période coloniale.
- Randonnée dans la Serra de Sao José par des sentiers ouverts dans la végétation tropicale atlantique.
- Voyage à bord du train à vapeur entre Tiradentes et Sao Joao del Rey. Environ 30 minutes.
Important : jour de fermeture des musées et des églises : le lundi
Salvador de Bahia
À deux heures d’avion de Rio et de Sao Paulo, Salvador de Bahia est accessible d’Europe sur TAP Portugal via Lisbonne. C’est un excellent point de départ pour un voyage au Brésil et plus particulièrement au Nordeste.
Première capitale du Brésil de 1549 à 1763, Salvador de Bahia a été un point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. Elle a également été, dès 1558, le premier marché d’esclaves du Nouveau Monde à destination des plantations de cannes à sucre.
La ville a pu préserver de nombreux exemples exceptionnels d’architecture de la Renaissance. Les maisons polychromes aux couleurs vives, souvent ornées de décorations en stuc de grande qualité, sont une des caractéristiques de la vieille ville dont le centre est classé au patrimoine de l’humanité de l’Unesco.
Salvador – la « Cidade Alta » – la ville haute – avec son centre historique appelé le « Pelourinho », un dédale de rues tortueuses bordées par des demeures, églises et couvents construits entre la période coloniale et impériale. C’est le « baroque tropical » par excellence et la population de Salvador, très métissée, garde les traditions populaires afro-brésiliennes les plus authentiques du Brésil.
C’est une ville festive et son calendrier d’évènements est riche toute l’année. Toutefois les grandes fêtes populaires qui mélangent rites catholiques et africains issus de la religion animiste, le candomblé, se déroulent du 4 décembre jusqu’au dernier jour du Carnaval (février/mars).
A ne pas manquer dans le Pelourinho
La place « Terreiro de Jesus » où une foule animée est présente toute la journée et tard le soir. L’église de Sao Francisco et son cloitre témoigne de la richesse de Salvador pendant la période coloniale. L’ornementation intérieure offre l’un des plus somptueux exemples du style baroque brésilien. Il faudra consacrer du temps à la découverte des églises de Salvador car elles sont nombreuses et toutes dignes d’intérêt. Dans le quartier du Pelourinho citons la Sé (la Cathédrale), l’église de Notre Dame du Rosaire des Noirs (mardi soir, une messe afro-catholique réunit la communauté Noire de la ville) et la façade de l’église de la Ordem Terceira de Sao Francisco.
En flânant dans le Pelourinho, il est possible de visiter les associations emblématiques de capoeira (l’art martial afro-brésilien) et du Carnaval (Olodum, Filhos de Gandhi). En dehors du Pelourinho, le quartier de Vitoria et de Barra, face à la baie de Tous les Saints, est un lieu de visite inconturnable : le musée Costa Pinto qui abrite une jolie collection de bijoux ayant appartenue à des esclaves des maisons riches ; le phare et la délicieuse ambiance tropicale de l’avenue longeant la mer.
Salvador, la « Cidade Baixa » – la ville basse reliée à la ville haute par l’ascenseur Lacerda, construit dans les années 30 et qui peut transporter jusqu’à 100 personnes à chaque trajet. C’est la zone portuaire de Salvador, face à la baie de Tous les Saints d’où partent les bateaux pour des croisières à l’ile d’ Itaparica. Face au port, il est possible de visiter le plus grand marché d’artisanat de la ville, « Mercado Modelo ». Quantité de boutiques, restaurants, bars.
A ne pas manquer dans la « Cidade Baixa » :
- Le marché populaire de Sao Joaquim : fruits, légumes et épices. Visiter de préférence le matin tôt quand les bateaux chargés de marchandises arrivent au petit port.
- L’église de Nosso Senhor do Bonfim, haut lieu de pèlerinage de Bahia et de tout le Brésil. Coup d’œil dans la salle d’ex-voto.
Au départ
de Salvador de Bahia
Vers le Nord, une succession de plages frangées de cocotiers faisant face à l’océan Atlantique. Amaralina, Pituba et la célèbre Itapuan proche de la lagune d’Abaeté. Plus loin, l’ancien village de pêcheurs de Praia do Forte est aujourd’hui une station balnéaire très prisée. C’est très animé, avec de nombeux bars et restaurants. Au centre du village, une petite église et le parc Tamar, projet de protection des animaux marins, invitent à la découverte. Parmi les plages lointaines, Mangue Seco reste le lieu encore peu touché par le tourisme. Un village adorable et des plages de dunes à perte de vue composent le décor.
Vers le Sud, la région du Recôncavo Baiano, jadis centre économique important grâce à la plantation de tabac. A trois heures du centre de Salvador, la route devient très belle après Santo Amaro da Purificaçao, bordée par des plantations de canne à sucre. Mais ce sont Cachoeira et Sao Felix, sur les rives du fleuve Paraguaçu, qui gardent encore tous les souvenirs de l’époque du tabac (début XIXe siècle). A noter le marché populaire de Cachoeira tous les samedis matin.
La côte Bahianaise :
Le charme des plages brésiliennes est sans doute les villes et villages pittoresques tout proches. Ainsi Ilhéus et Itacaré dans la région du cacao, Arraial da Ajuda et Troncoso ont ce qu’il faut pour plaire à tous ceux qui désirent pendant un voyage, quelques jours de détente sur des plages tropicales.
RECIFE
Recife et Olinda – Au départ de l’Europe, Tap Portugal propose de vols directs via Lisbonne pour Recife.
Fondées pendant la période de l’invasion hollandaise, Recife et Olinda, proches d’une vingtaine de minutes, sont toutefois des cités historiques très différentes.
Recife est une capitale, construite entre deux fleuves par les hollandais au XVIIe siècle qui ont voulu créer une ville à la manière d’Amsterdam avec canaux et ponts. L’histoire et la richesse de Recife sont liés au sucre dont l’état de Pernambouc est encore un grand producteur brésilien.
A ne pas manquer :
- La « Capela Dourada » – à l’intérieur de l’église de Sao Francisco, un bijou de l’art baroque brésilien.
- La sinagogue Kahal Zur Isreal, la première fondée en Amérique latine, entièrement restaurée et ouverte aux visites.
OLINDA
Olinda, blottie dans la végétation tropicale, c’est une cité qui rassemble plutôt à un village avec ses maisons colorées et des belles églises coloniales. Son Carnaval est l’une des expressions les plus extraordinaires du riche folklore du Pernambouc avec ses défilés de « frevo », danse acrobatique accompagnée par des orchestres populaires. Au départ de Recife, par vol d’environ une heure, l’archipel de Fernando de Noronha, parc national pour l’observation de la faune maritime et lieu privilégié de plages encore préservées.
Fortaleza, Itacoatiara – Au départ de l’Europe, Tap Portugal propose des vols directs via Lisbonne pour Fortaleza.
A environ trois heures de Fortaleza, le village d’Itacoatiara, village de pêcheurs et station balnéaire huppée, demeure un charmant lieu pour les plaisirs de la plage entre dunes et animations bon enfant.
Delta du Parnaiba, Sao Luiz & Lencois Maranhenses
Pour les amateurs de nature insolite et spéctaculaire. Au départ de Sao Luiz, cité historique fondée pendant l’invasion française au Brésil, 3 heures par une belle route tropicale sont nécessaires pour arriver à Barreirinhas, bourgade typique du Nordeste au bord du fleuve Preguiça.
De cette ville, départ pour la découverte des Lençois Maranhenses, vrai-faux désert de dunes isolé entre fleuve et végétation exubérante. Au milieu des dunes, des lagunes aux eaux transparentes ponctuent ce désert formé par des millions d’années d’accumulation de sable…
Surprise, émerveillement ! Aucun voyageur ne peut rester insensible à ce phénomène de la nature. Le delta du Parnaiba, à quelques heures de Lençois, est un parc national riche en faune et flore du Nordeste. Ces deux lieux, où la nature est si précieuse, sont conseillés à être visités en voiture tout terrain et accompagné de guides experts.
MANAUS
Manaus est accessible par des vols intérieurs au départ de Rio et de Sao Paulo (5 heures de vol avec escale) et d’Europe sur Tap Portugal via Lisbonne. Manaus offre aux visiteurs un visage contrasté.
Située au cœur de la jungle, la ville a conservé nombre de monuments qui témoignent de son fastueux passé. Vestiges emblématiques de l’éphémère mais glorieuse époque du caoutchouc, le fameux Teatro Amazonas et le palais Rio Negro.
Le théâtre ou l’Opéra a repris récemment du service, après avoir été fermé durant plusieurs décennies. Il fait de nouveau salle comble, deux à trois fois par semaine, ainsi qu’à l’occasion d’un festival d’art lyrique qui s’y tient chaque année et qui attire les plus grands noms de l’opéra.
Non loin, jouxtant le port flottant, le marché municipal a littéralement débordé des limites du hangar de style Eiffel qui fut construit pour l’accueillir au début du XXe siècle. C’est le lieu de rencontre entre les citadins et les personnes qui vivent en forêt, et qui se rendent à Manaus vendre les produits de la nature (manioc, poissons, artisanat…), et y acheter les produits.
A ne pas manquer :
La formation du fleuve Amazone face à Manaus, connue comme « la rencontre des eaux » des fleuves Negro et Solimoes qui ne se mélangent pas à cause de la force de leurs courants.
L’archipel des Anavilhanas au nord de Manaus est le lieu où la forêt est encore très préservée. La meilleure façon de découvrir ce sanctuaire de la nature est sans conteste à travers des croisières de 3 ou de 4 jours.
Les chutes d’Iguazu
A deux heures de vol de Rio. Nombreux vols quotidien. D’autres connexions sont possibles au départ de Buenos Aires en Argentine. Au cœur de la luxuriante forêt subtropicale, la plus grande de notre planète, se situent les spectaculaires cataractes, plus de 250, qu’on approche à pied par des passerelles.
Une rencontre avec la nature puissante de l’Amérique du Sud. Le parc national d’Iguazu se situe à la frontière de l’Argentine et du Brésil. Un pont relie deux villes : Puerto Iguazu (Argentine) et Foz d’Iguaçu (Brésil).
Visite des chutes du côté argentin : un train part du centre des visiteurs régulièrement et dessert les principaux points de vue.
Par des sentiers dans la forêt dense on accède au canyon où les centaines de chutes tombent dans un fracas étourdissant. La principale est la Gorge du Diable – 100m de haut – dont l’approche est facile à travers une longue passerelle.
En bas des chutes, une vedette gratuite permet de rejoindre l’île de San Martin pour admirer le Salto San Martin de tout près. C’est la deuxième plus puissante chute d’eau du site après la Gorge du Diable. Le côté argentin présente des promenades de grand intérêt pour observer la faune et la flore du parc dont quantité d’oiseaux et de papillons et d’arbres séculaires où fleurissent des orchidées rares.
A signaler les restaurants spécialisées en viandes grillées du côté argentin et du côté brésilien, les « churrascarias ».
Visite du côté brésilien : cette promenade propose la vision panoramique des chutes d’eau, du canyon et de la forêt. Le point de vue est spectaculaire ! Il est possible de survoler les chutes en hélicoptère et de réaliser des marches dans la forêt avec des guides spécialisés.
Plus de renseignements dans la rubrique Argentine.
Le Pantanal
Le Pantanal se situe au Centre-Ouest du Brésil. Grand parc national notamment pour l’observation des animaux. Deux villes restent les meilleurs points de départ, Cuiaba (Pantanal du Nord) et Campo Grande (Pantanal du Sud).
Meilleure période : de mai à septembre.
Pantanal du Nord – dominée par la Chapada dos Guimaraes, formations rocheuses au cœur de la savane et des rivières.
L’intérêt du Nord du Pantanal est justement un séjour de 3 à 4 jours incluant randonnées faciles à la Chapada, promenades en pirogue pour l’observation de la faune et excursions en voiture tout terrain à travers la savane.
Pantanal du Sud – depuis Campo Grande, la route du Pantanal donne accès à des lodges où des séjours encadrés par des guides forestiers rendent possible l’observation des oiseaux, nombreux et souvent méconnus par les Européens, dont le Tuiuiu, le symbole de la région.